Et si demain, un OAD existait pour affiner les apports d’azote au vignoble et les compléments azotés au chai, selon le goût du vin souhaité ? C’est là l’un des objectifs du projet NV2, qui devrait aboutir en 2020.
Qui n’a jamais été déçu par le changement du goût d’un vin entre deux années ? Parallèlement aux conditions climatiques, la régularité gustative d’un vin réside dans la quantité d’azote absorbée par les baies. Le projet NV2, piloté par un groupement d’entreprises, envisage de créer « des OAD et des produits naturels pour piloter la fertilisation azotée de la parcelle à la cave ». Ces outils permettront de trouver le juste équilibre entre développement optimal de la vigne, qualité des raisins et qualité des vins. Ils se piloteront en fonction de l’évolution des conditions météorologiques, la qualité dépendant également des précipitations et de l’ensoleillement.
En effet, présent sous forme d’ammoniac ou d’acides aminés, l’azote est indispensable à la bonne fermentation du moût par les levures et les bactéries. Or, une trop grande concentration ou une carence en azote conduit à une altération du goût de
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