Le soja possède des intérêts économiques et agronomiques. Adapté à de nombreux systèmes de culture, il peut même être cultivé en culture dérobée, en prenant quelques précautions.
Le marché du soja est porteur, tant en alimentation humaine qu’animale. Il faut dire que cette légumineuse concentre un maximum de protéines, près de 50 % en matière brute dans les tourteaux.
Outre ces débouchés, la culture possède des intérêts agronomiques, qui en font une culture intéressante pour diversifier les rotations. C’est un excellent précédent, le soja laisse un reliquat azoté et une bonne structure du sol. De plus, la culture est récoltée rase et il n’y a pas de problèmes de résidus de culture, comme avec le tournesol. Il est également assez économe en intrants, en temps et en matériel. Il peut être adapté à une diversité de régions et de système de production, grâce aux différentes gammes de précocité, des plus précoces 000 aux plus tardives II.
Bien choisir la précocité
Si le soja s’intègre bien dans une rotation classique, il peut également être cultivé en double culture, afin de produire trois cultures en deux ans sur la
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