
De simples utilisatrices du fret ferroviaire, certaines coopératives en deviennent des acteurs à part entière en s’engageant, y compris financièrement, dans la rénovation des petites lignes qui desservent leurs installations. L’interprofession a engagé un travail de recensement des flux pour une organisation plus efficace de la logistique céréalière.
Le 8 mars, Soufflet et SNCF Réseau ont signé une convention « visant à renforcer la place du ferroviaire dans la chaîne logistique du céréalier ». Charge à l’exploitant du réseau ferroviaire public d’apporter son expertise à la maintenance des embranchements ferrés desservant les silos, tandis que Soufflet s’engage à développer la part du ferroviaire dans ses approvisionnements et ses expéditions. Une mission qui ne va pas de soi, tant les difficultés sont nombreuses dans l’utilisation du mode ferroviaire dont la fiabilité est décriée par tous les chargeurs, bien au-delà du seul monde agricole. La part modale du fer, qui représente bon an mal an 10 à 15 % des transports terrestres de céréales, est plus élevée que pour les autres marchandises transportées mais tend aussi à diminuer.
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