Sans grande surprise, le président américain Donald Trump a annoncé ce 1er juin la sortie des États-Unis de l’accord de Paris sur le climat.
Approuvé par 195 pays le 12 décembre 2015, cet accord vise à contenir l’augmentation moyenne de la température nettement en dessous de 2 degrés par rapport aux niveaux préindustriels et à poursuivre l’action menée pour limiter l’élévation des températures à 1,5°. Il prévoit que chacun des pays revoie tous les cinq ans ses engagements pour diminuer ses émissions de gaz à effet de serre.
Chaque nouvelle contribution déterminée au niveau national devra intégrer une progression par rapport à la précédente. Deuxième émetteur mondial de gaz à effet de serre après la Chine, les États-Unis s’étaient alors engagées à réduire de 26 à 28 % leurs émissions pour 2025 par rapport à 2005.