Les légumiers ont recours à la tech, mais aussi à la main-d'œuvre étrangère (3/3)

Face à la pénurie de main-d'œuvre, l'automatisation se déploie dans la récolte des légumes, mais ne suffit pas à compenser. D'année en année, c'est la main-d'oeuvre étrangère, notamment Bulgare, qui assure la récolte. Mais l'agriculture attire aussi de nouvelles générations engagées pour l'avenir. C'est le dernier épisode du reportage sur les technologies chez les légumiers industriels.

Dans un champ d'Arzano, en Bretagne

Couper des céleris en branche, un genou à terre, les tailler ensuite à la bonne hauteur, puis les passer par dessus l'épaule pour les mettre dans une benne, le tout pendant des heures : rien de très engageant dans ce travail.

Pas étonnant que les producteurs de légumes ne trouvent plus grand monde pour effectuer ces tâches. Pas étonnant non plus donc, qu'ils misent sur l'automatisation : une machine qui coupe, au ras du sol, le pied de céleri puis l'effeuille, par exemple. Même chose pour d'autres légumes. Certains agriculteurs qui travaillent pour l'industrie légumière font, pour des travaux de binage ou de désherbage délicats et pas encore totalement mécanisés, en partie appel « à la famille et les voisins », comme le précise l'un d'eux. Mais les candidats sont de moins en moins nombreux... 

Des ouvriers bulgares

Pour certaines récoltes, les producteurs font donc appel à la main-d’œuvre étrangère. Des Bulgares, en particulier, contractés par des agences spécialisées et qui reviennent année après année. Accueillis et payés selon le Code du travail français, ils sont précieux.

« Et cela évite aux petites exploitations de faire, pour

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