Les NBT au service de la transition agroécologique

Le système CRISPR-Cas9 est utilisé naturellement par les bactéries pour identifier des séquences d’ADN et les découper à un endroit très précis. Photo : Giovanni Cancemi/Adobe Stock

Dès que l’on aborde le sujet des biotechnologies végétales, le débat s’anime. La nouvelle marotte des « anti » concerne les NBT « New breeding techniques ». Nous avons rencontré Agnès Ricroch, maître de conférences en génétique à AgroParisTech. Elle nous propose un panorama mondial de la situation et des enjeux liés à ces nouvelles techniques de sélection.

En Europe et particulièrement en France, le sujet des biotechnologies est passionnel. Il l’est notamment à cause des débats sur les OGM qui persistent depuis des décennies et voient s’opposer les pour et les contre sans consensus. Mais le champ des connaissances et des possibles renverrait presque les OGM à l’ère préhistorique. Les NBT, ou nouvelles techniques d’amélioration des plantes, offrent de nouvelles perspectives. La plus célèbre d’entre elles, CRISPR-Cas9, a d’ailleurs valu à Emmanuelle Charpentier, généticienne et biochimiste française, un prix Nobel de chimie en 2020. Pour faire simple, il s’agit d’une technique dite « d’édition de gènes » qui permet, sans l’ajout de matériel génétique exogène, de faire s’exprimer des gènes ou au contraire de

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