
Il est très difficile de s’avancer sur la campagne céréalière prochaine sans changement majeur dans le conflit russo-ukrainien. L’Ukraine a une certaine disponibilité en céréales, mais parvient difficilement à l’acheminer en dehors de ses frontières.
« La capacité d’export de l’Ukraine par ses ports en eau profonde ne retrouvera pas un rythme normal rapidement malgré toutes les annonces qui peuvent être faites, indique Nathan Cordier, analyste au sein d’Agritel. Il faudra un changement radical dans le conflit pour que les principaux ports puissent reprendre du service. Hormis les infrastructures aux mains des Russes et celles détruites, c’est principalement le minage de leurs propres ports par les Ukrainiens eux-mêmes qui retardera tout retour à la normale. Durant le conflit, et du moment que les eaux profondes ne sont pas sécurisées, les mines resteront pour éviter tout débarquement russe. De fait, il est illusoire d’imaginer un armateur s’aventurer jusqu’à ces ports actuellement. Si le conflit venait à s’atténuer, les opérations de déminage et la remise en état de toutes les infrastructures logistiques internes à l’Ukraine de
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