L’industrie de la fertilisation a fait évoluer son outil de production afin qu’il soit moins impactant pour la planète. Lors du point presse du 8 novembre, l’Unifa est revenu sur les initiatives en ce sens :
- L’utilisation d’un nouveau procédé de catalyse pour réduire les émissions de protoxyde d’azote des sites de production d’ammonitrates en France et en Europe. Cette technologie catalytique a déjà permis de réduire de 50% l’empreinte carbone des engrais fabriqués en Europe et en France. L’empreinte carbone des engrais fabriqués en Europe est de ce fait plus faible que ceux fabriqués dans le reste du monde.
- Le développement d’usines de production entièrement hors poussières pour protéger l’environnement direct des usines de production tout en récupérant la matière volatile. Citons par exemple la société OvinAlp.
- L’engagement de certains industriels dans une démarche de management de l’efficacité énergétique. 9 sites ont déjà obtenu la certification ISO 50 001.
L’industrie de la fertilisation concentre également ses efforts afin de trouver des alternatives à l’utilisation du gaz naturel pour la production de certains engrais, notamment les engrais minéraux azotés. Ainsi, les premiers engrais décarbonés seront commercialisés en Europe dès 2023 en parallèle d’une montée en puissance de la production d’hydrogène vert, comme l'a annoncé Yara en septembre dernier.
