
Pour renseigner au mieux les Français, Météo-France travaille à affiner ses prévisions généralistes. En parallèle de cette mission de service public, Météo-France développe des services privés aux organisations professionnelles agricoles. Grégoire Pigeon, responsable de la division agro-météorologie de Météo-France nous en dit plus.
Nous regardons tous les jours les prévisions météorologiques sans vraiment savoir comment elles sont établies, pouvez-vous nous éclairer ?
Grégoire Pigeon : Il y a trois grandes phases dans la construction d’une prévision. Cela commence par l’observation du temps actuel. 90 % des données que nous enregistrons proviennent des satellites, mais nous utilisons aussi des radars météorologiques au sol, des ballons-sondes qui montent à 20-30 kilomètres dans l’atmosphère et, bien sûr, des stations météo au sol. Pour avoir un bon diagnostic, il faut observer non seulement les couches horizontales mais aussi verticales de l’atmosphère ainsi que leur évolution dans le temps. Vient ensuite le temps du pronostic. Les données sont intégrées, lors d’un processus appelé assimilation, dans des modèles mathématiques
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