Le sujet du carbone est un nouveau marché qui s’ouvre aux agriculteurs. Ceux-ci pourront être payés pour du carbone stocké. « Même si la rémunération est encore assez faible, c’est un plus pour l’exploitation, précise Étienne Lapierre responsable numérique pour Terrasolis et coordinateur de CarbonThink .Ce n’est pas une contrainte réglementaire [...] C’est aussi une belle manière de parler d’agriculture qui stocke du carbone : grâce aux sols agricoles et aux forêts, grâce à la production de biomasse, on va certainement pouvoir en partie sauver la planète pour les prochaines années. »
Les coopératives et les négoces ont un rôle à jouer sur ce nouveau marché avec de nouveaux services à proposer aux agriculteurs. De plus, ils sont l’interface entre les agro-industriels et les agriculteurs, ils peuvent négocier des primes de filières si les productions sont bas carbone. Par exemple, Heineken a communiqué vouloir travailler avec des orges bas carbone. Et demain on pourrait imaginer que la coopérative ou le négoce soit apporteur d’affaires en allant chercher des acheteurs de crédits carbone sur son territoire afin de financer la
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