Alors que la grève SNCF se poursuit, Coop de France demande que les transports de produits agricoles et agroalimentaires soient « priorisés » et ne soient pas « délaissés dans les choix de circulation des trains ». À plus long terme, elle souhaite qu’une part minimale du plan de transport ferroviaire soit garantie par la SNCF, et ce « pour assurer la rentabilité des investissements réalisés par les coopératives et ne pas mettre en péril leurs activités. » Selon Coop de France, « cette condition est un préalable indispensable pour permettre le développement d’un fret de marchandise plus performant, moins coûteux, nécessitant aujourd’hui un vrai plan national d’investissement. »
Le transport ferroviaire représente 10% du transport de marchandises en France dont 13% de produits agricoles et agroalimentaires. Il approvisionne par exemple pour près de 50% les amidonniers, pour 40% les sites portuaires pour l’exportation de céréales et certaines usines bretonnes d’alimentation animale.