Privilégiez la diversité des habitats non cultivés

Des chercheurs de l'Inra de Toulouse Midi-Pyrénées en collaboration avec l'Agroscope de Zürich viennent de démontrer que la diversité des habitats semi-naturels est le principal facteur influençant la biodiversité des exploitations agricoles conventionnelles comme biologiques.

Le projet de recherche européen « BioBio » a permis de mettre au point une batterie d’indicateurs directs et indirects de la biodiversité dans les exploitations biologiques et conventionnelles. Les résultats obtenus montrent que, dans l’ensemble, la diversité d’espèces est à peine supérieure dans les exploitations biologiques par rapport aux conventionnelles. De plus, la présence d’espèces rares ou menacées n’est pas non plus dépendant du mode d’exploitation. Il ressort ainsi que le caractère essentiel qui détermine le niveau de biodiversité est la diversité des habitats non cultivées ou semi-naturels (haies, bandes herbeuses, friches, prairies permanentes, …) présents en son sein, et ce, quel que soit le mode de production. L’étude, la plus importante au niveau mondial, a porté sur 12 régions européennes, 205 exploitations et 1470 parcelles et habitats semi-naturels et cultivés issus de systèmes agricoles variés.

Pour préserver la biodiversité fortement menacée en milieu agricole, plus que l’agriculture biologique, les auteurs de l’étude préconisent d’augmenter le nombre et la diversité des habitats dans les exploitations.

actualites

Boutique
Div qui contient le message d'alerte
Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ?

Contactez le service client abonnements@info6tm.com - 01.40.05.23.15