Protection des cultures : l’AGPB, l’AGPM, la FOP, la CGB et l’UNPT veulent être entendues

« Nos filières sont résolument engagées dans les transitions alimentaires, énergétiques, climatiques et proposent des solutions concrètes pour relever les nombreux défis. Mais aujourd’hui, où est la concertation ? Où sont les engagements des Pouvoirs publics ? » interrogent les présidents de l’AGPB, l’AGPM, la FOP, la CGB et l’UNPT, les associations spécialisées en grandes cultures dans un communiqué commun.

Suite au plan de réduction d’utilisation aux produits phytosanitaires en agriculture et de développement d’alternatives, annoncé en février 2023 par la première ministre, une nouvelle méthode de travail entre les pouvoirs publics et la profession agricole était annoncée. « Mais face à une absence totale de concertation et des décisions sans cohérence, les producteurs de grandes cultures dénoncent une méthode totalement contre-productive pour réussir les transitions », poursuivent les organisations professionnelles, évoquant les derniers exemples en date, à savoir l’annonce de la prochaine hausse de la Redevance pour Pollutions Diffuses (RPD) et les possibles interdictions de molécules.

La balle est désormais dans le camp du gouvernement et les producteurs de grandes cultures attendent des réponses concrètes, terminent les associations : « En cette période où des millions de nos concitoyens connaissent de réelles difficultés d’accès à une alimentation française accessible à tous, notre capacité à produire et à nourrir dignement mérite une méthode sincère et efficiente que nous souhaitons co-construire avec l’ensemble des acteurs pour réussir les transitions ! »