
Un groupe de travail de l’Académie d’agriculture de France a planché sur l’avenir du conseil agricole. Les objectifs sont de faire un état des lieux du conseil agricole en France, de réaliser une analyse comparative et d'identifier les trajectoires possibles en matière de conseil. Les travaux ont été rendus le 6 avril dernier, mais ce n’est qu’un point intermédiaire.
Hubert Defrancq, membre correspondant de l’Académie d’agriculture de France, a interrogé plusieurs agriculteurs1 sur leurs sources de conseil : « Plusieurs agriculteurs insistent sur la nécessité de faire appel à de multiples sources pour recouper leurs expériences. Les Ceta sont surtout retenus par les grandes structures. Les chambres d’agriculture sont essentiellement utilisées pour les aspects administratifs : certiphyto, déclaration PAC… Les techniciens des coopératives et des négoces sont encore très souvent la principale source de conseil. » Selon les témoignages, l’absence d’intérêt dans la vente est appréciée afin d’assurer la transparence des recommandations. « Mais les agriculteurs reconnaissent être disposés à faire confiance à un consei
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