
Alors que la guerre entre la Russie et l’Ukraine fait rage depuis ce 23 février, les marchés des matières premières agricoles s’agitent. Selon nos confrères de Cultivar, sur Euronext, à la clôture ce 1er mars, la tonne de blé a atteint un niveau plus haut à 322,50 euros (échéance mars) et 315,50 (échéance mai 2022). La Bourse de Chicago est sur le même tempo.
Exergue n°430123
« La Russie et l’Ukraine sont de grands pays exportateurs de produits agricoles à l’international, rappelle le Copa-Cogeca dans un communiqué daté du 28 février. L’Ukraine est le quatrième plus grand fournisseur alimentaire externe de l’UE et fournit à l’UE un quart de ses importations en céréales et huiles végétales, y compris près de la moitié de son maïs. C’est pourquoi, même si la question de l’approvisionnement énergétique occupe actuellement le devant de la scène, l’importance stratégique de l’agriculture ne doit pas être négligée. »
Les principaux importateurs sont inquiets. Citons par exemple l’Égypte, qui importe annuellement plus de 10 Mt et dont les importations se font essentiellement en provenance de la mer Noire (Russie
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