Pour Sénalia, la campagne d’exportation 2021-2022 présente deux particularités. D’une part, l’augmentation de 35 % des tonnages par rapport à l’année précédente constitue la plus forte croissance des expéditions qu’ait connu Sénalia. D’autre part, la part des blés meuniers dans les volumes traités est au plus bas. Sur les 4,05 Mt ayant transité par les silos rouennais, on compte en effet 1,6 Mt de blé fourrager pour seulement 0,95 Mt de blé meunier (le reste étant composé de 0,94 Mt d’orge fourragère et 0,4 Mt d’orge brassicole).
« Il s’agit d’une année compliquée du fait de la qualité, mais nous avons pu répondre à toutes les demandes grâce à nos capacités de tri et de ségrégation, et c’est là le rôle de Sénalia », indique le directeur général de l’union coopérative, Gilles Kindelberger.
Sur les 2,57 Mt de blé réceptionnés dans les silos de Sénalia, seuls 37 % sont réputés de qualité meunière. « Les capacités de ségrégation ont permis, avec 28 classes, d’assembler des lots pour obtenir un poids spécifique supérieur à 76 et un Hagberg supérieur à 220, soit au final 60 % des volumes qui se trouvent adaptés aux marchés du blé meunier », précise Sénalia.