En avril dernier, Afaïa avait déjà alerté les filières agricoles sur les hausses touchant les matières premières connexes (plastique, palettes) et les transports.
« Le problème concerne maintenant également les matières premières pour les engrais organo-minéraux et les formulations minérales, précise aujourd’hui le syndicat professionnel des acteurs de la filière des supports de culture, paillages, amendements organiques, engrais-organiques et organo-minéraux et biostimulants. En effet, de toutes parts, les disponibilités en engrais minéraux et de synthèse s’annoncent limitées pour la saison prochaine (fermetures d’usines de fabrication d’engrais azotés liées à la flambée des prix du gaz notamment). »
Subissant de plein fouet cette raréfaction, accompagnée d’une envolée des prix qui rend délicate l’élaboration de tarifs stables, les adhérents d’Afaïa proposent déjà des solutions pour réduire la part d’intrants non renouvelables dans la fertilisation.
Afaïa interpelle donc les pouvoirs publics afin qu’ils encouragent beaucoup plus largement le développement des fertilisants d’origine renouvelable, en mettant en place des règles simples et claires en matière d’innocuité et de valeur agronomique, de façon à garantir la qualité des produits tout au long des cycles et ainsi permettre aux agriculteurs français d’augmenter sereinement leur autonomie vis-à-vis d’intrants minéraux majoritairement importés.
