Pour rappel, le 6 novembre dernier, sept ex-membres du conseil de surveillance de Tereos (qui faisant partie des 70 démissionnaires en juillet dernier), ont remis au HCCA les signatures de 2 500 coopérateurs sur les 12 000 que compte Tereos, suffisamment pour demander la tenue d’une nouvelle assemblée générale ordinaire et de nouvelles élections.
Tereos avait répondu le lendemain que les critiques sur les statuts et le règlement intérieur étaient sans fondement, et que ces derniers étaient « pleinement conformes au droit coopératif, et qu’ils ont été validés par Coop de France, sans aucune réserve, et ont reçu le plein agrément du HCCA il y a quelques jours à peine. »
Le 9 novembre, Michel Prugue, président de Coop de France a adressé un courrier à François Leroux, président de la coopérative sucrière, se défendant d’avoir validé les statuts et règlements de Tereos : « Comme vous le savez, Coop de France n’est pas compétente pour « valider » les statuts et règlements intérieurs des coopératives. Il est donc erroné d’affirmer le contraire, et de laisser croire, par là même, que Coop de France prend parti dans un cas d’espèce. »
Le weekend passe mais les choses ne semblent pas s’apaiser. Lundi 12, François Leroux répond dans un communiqué à Michel Prugue, et se dit « surpris tant sur le fond que par le ton de votre lettre à l'égard d’un adhérent, qui n’a ni attaqué, ni même critiqué la fédération que vous présidez », soulignant que « l’ensemble des règles de fonctionnement et des documents statutaires qui les portent, que nous avons soumis au HCCA, ont été agréés par celui-ci », et que Coop de France « ne peut en aucun cas occulter la réalité des travaux techniques réalisés par vos services juridiques à nos côtés, dans le cadre de l’accompagnement habituel de Coop de France dans les projets de ses adhérents ».
La suite au prochain épisode ?
