
Si elles sont très peu nombreuses à l’envisager, certaines firmes d’agrochimie aimeraient passer en direct auprès des agriculteurs. Exit, donc, la case « distribution agricole ». Dans un paysage agricole constitué de petites fermes au regard des grandes cultures de la scène mondiale, les dirigeants que nous avons interrogés estiment que ces firmes ne sont pas dimensionnées pour la logistique et la proximité avec les agriculteurs.
Et si les géants de l’agrochimie, qui fournissent tant de solutions techniques pour protéger les cultures, venaient directement proposer leurs gammes dans les fermes ? L’idée, éternelle rumeur lorsque le secteur s’agite, est vite démontée par les coopératives et négoces français. Sans parler de l’impact économique que cela pourrait engendrer, les distributeurs sont dubitatifs quant à la réelle envie des agrochimistes de traiter avec l’agriculteur :
Exergue n°434585
« Je ne suis pas sûr qu’ils aient envie de passer en direct, décrypte Antoine Pissier, directeur du négoce du même nom. Ils sont peut-être dimensionnés pour ça, mais ne sont pas organisés pour le faire. Et je pense que ce n’est pas l’ann
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