Le 5 septembre, à l’initiative de l’Union Française des Semenciers (UFS), 29 organisations agricoles et agroalimentaires ont adressé un courrier aux pouvoirs publics, aux parlementaires et aux eurodéputés pour demander à la France de s’associer aux Néerlandais afin de revoir la réglementation sur les OGM. Cette demande fait suite à l’application de la réglementation européenne sur les OGM à toutes les méthodes de sélection végétale développées après 2001 même lorsque celles-ci reproduisent ce qui se passe dans la nature. Selon le communiqué, cette réglementation impose aux entreprises de longues et coûteuses démarches d’homologation pour les variétés.
« Elle engendrera rapidement des distorsions de compétitivité pour le secteur agricole et agroalimentaire français face aux régions du monde qui ne réglementent pas ces variétés de plantes en tant qu’OGM. » précise le communiqué.
Franck Berger, président de l’UFS, souligne :
" Il faut donc adapter la réglementation européenne à l’état des connaissances scientifiques qui ont fortement évolué depuis 2001. Le cadre juridique européen doit également être cohérent avec les législations d’autres régions du monde, sans surtransposition nationale ».