Ukraine : un an après, des « corridors de la solidarité » salutaires

« Je pense que les Russes n’accepteront pas d’inclure Mykolaïv dans l’accord, car ils ne veulent pas faciliter les choses aux Ukrainiens », évoque Philippe Mitko. Photo : Etienne Berrier

La mise en place de couloirs ferroviaires et fluviaux, puis maritimes suite à l’accord avec la Russie, a permis à l’Ukraine de rétablir des flux export de céréales. La situation est cependant suspendue au renouvellement de cet accord, qui arrive à échéance le 18 mars. Le 27 février 2023 au SIA, Marc Zribi de FranceAgriMer et Philippe Mitko d’InVivo sont revenus sur la situation lors de la conférence « guerre en Ukraine, un an après : quels impacts sur les marchés des grandes cultures ? ».

« Quand le conflit éclate, la première préoccupation est pour l’approvisionnement alimentaire, la Russie et l’Ukraine cumulant 30 % des exportations mondiales de blé et d’orge, 15 % de celles de maïs et 75 % de celles d’huile de tournesol, rappelle Marc Zribi, chef de l’unité grains et sucre de FranceAgriMer, lors de la conférence “guerre en Ukraine, un an après : quels impacts sur les marchés des grandes cultures ?”, organisée au SIA le 27 février 2023. Les ports ukrainiens étant bloqués par la marine russe, le rétablissement des chaînes logistiques a été une priorité puisqu’il restait à exporter 5 Mt de blé et 18 Mt de maïs

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