
En Europe, les surfaces contractualisées pour la production de semences sont en berne. Le contexte économique en est la principale cause et des répercussions sont à prévoir pour les prochaines campagnes. La filière française tente de trouver du soutien auprès du nouveau Gouvernement.
Chose peu connue, la France est le premier producteur européen de semences. Mais il semblerait que cette particularité soit remise en cause dans les prochaines années. En effet, bien que, en France, le plan de production de semences de 2022 soit relativement stable à 390 000 hectares, la tendance est à la baisse à l’échelle européenne, notamment en semences de maïs. « Cette année, la surface européenne de production de semences est de 175 000 hectares, contre 186 000 hectares habituellement, constate Didier Nury, vice-président de l’UFS et directeur de Top Semence. C’est un chiffre qu’il faut relativiser, cette diminution n’est pas catastrophique, mais elle pose tout de même question. »
Bien que les chiffres ne le montrent pas, puisque dans notre pays les surfaces consacrées à la production de semences de maïs se maintiennent autour des 85 000 hectare
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