Une culture essentielle face à des impasses techniques

Pas facile d’exister quand on est une petite filière comme celle du riz… Pourtant, à force de pugnacité et d’exigence (qui a permis la reconnaissance de la production camarguaise en IGP) et grâce aux nombreux partenariats créés avec les firmes, la filière rizicole française jouit désormais d’une belle notoriété. Cependant, l’équilibre reste fragile.

Avec 14 000 hectares cultivés par 150 producteurs (à 98 % camarguais) et quelque 75 000 tonnes produites annuellement, la France fait office de Petit Poucet face à ses voisins européens que sont l’Italie et l’Espagne (avec respectivement 200 000 et 150 000 hectares) et, dans une moindre mesure, face à la Grèce et au Portugal. Sans parler des géants asiatiques qui dominent très largement le marché. 

La variété fait le marché

« Étant la zone de production la plus au nord en Europe, avec des sommes de températures limitées, nous ne sommes pas les plus productifs, mais nous avons réussi à faire reconnaître la qualité de nos riz bien au-delà de nos frontières, souligne Christophe Mandrolini, producteur de riz et dirigeant de la société de distribution CapNRice (membre du réseau Impaact).…