90 % des agriculteurs et 95 % des viticulteurs utilisateurs de glyphosate rencontreraient des difficultés techniques, agronomiques ou économiques en cas de retrait de la substance active. C’est ce que révèle l’enquête menée par l’institut ADquation pour la Glyphosate Task Force1 (GTF) auprès de 1 008 agriculteurs et 504 viticulteurs français, du 15 au 18 mars 2016. Elle met en lumière l’utilité du désherbant glyphosate, mais aussi les conséquences sérieuses et multiples d’un éventuel retrait de la substance active pour les utilisateurs agricoles.
Selon cette enquête, en grandes cultures, le glyphosate est un désherbant qui représente un outil primordial pour les deux tiers des exploitants en France. S’ils devaient s’en priver, 90 % de ces agriculteurs estiment qu’ils rencontreraient des problèmes « assez » ou « très sérieux » d’un point de vue technique, agronomique ou économique. Ils sont 84 % à considérer qu’il n’existerait pas d’alternative technique aussi efficace pour désherber.
En vigne, cette substance active est utilisée par plus de 70 % des exploitants en France. S’ils devaient s’en priver, 95 % de ces viticulteurs estiment qu’ils rencontreraient des problèmes « assez » ou « très sérieux » d’un point de vue technique, agronomique ou économique. Ils sont 80 % à considérer qu’il n’existerait pas d’alternative technique aussi efficace pour désherber.
(1) Groupe de travail européen au sein duquel une quarantaine d’entreprises du secteur ont conjugué leurs efforts pour travailler au renouvellement de la substance active glyphosate, via le dépôt d’un dossier de renouvellement commun.
