Intercéréales a mis en place le programme Coesio (pour : Construire et organiser ensemble un schéma interfilière optimisé) afin de recenser les flux de céréales pouvant être mutualisés entre plusieurs opérateurs, et surtout éviter les retours à vide des trains ou des barges. Une expérience pilote est menée par la filière céréalière sur l’axe Seine. Ce programme Coesio a vocation à être étendu géographiquement et partagée avec d’autres filières. Entretien avec Samuel Carpentier, responsable logistique d’Intercéréales.
Comment est né le programme Coesio ?
Samuel Carpentier : Avant la Covid-19, certains modes de transport étaient déjà en tension, avec une pénurie de chauffeurs routiers par exemple. Avec la crise sanitaire, on s’est aperçu non seulement de la tension mais aussi de la fragilité de nos chaînes logistiques. D’où la nécessité d’agir, et d’agir vers davantage d’intermodalité. Suite aux demandes des délégués des différents axes logistiques de leur faire remonter des données, nous avons aussi pris conscience que chaque acteur a une connaissance de ses transports, mais que la filière n’a pas de vision agré
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