Le grenier de la France est certes une des régions les plus productives mais pas forcément la mieux placée pour la commercialisation. Si les gros groupes disposent généralement d’embranchements train, d’une flotte de camions et/ou de transformateurs attitrés, la problématique est plus compliquée pour les plus petits organismes stockeurs.
Collecter, acheter, vendre, stocker, contractualiser, trier, expédier, valoriser, transformer… Tous ces verbes font partie intégrante du quotidien des organismes stockeurs français. Les OS de la région Centre-Val de Loire n’échappent pas à ces impératifs. Le « grenier de la France », qui représente 13 % de la collecte nationale sur les cinq dernières campagnes, est évidemment un gros bassin producteur, mais pas certainement le mieux situé pour commercialiser ces volumes. Plutôt pauvres en premiers transformateurs régionaux, les OS centrais valorisent bien souvent leurs volumes hors région. D’ailleurs, plus de 80 % du blé tendre sort du territoire : « Nous sommes à la fois proches et loin de tout, affirmait Antoine Pissier, président de la Fédération du Négoce Agricole et codirigeant de la SA Pissie
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