Depuis quelques années, Arterris s’investit afin de relocaliser la production de carottes destinée au marché du frais dit de « 1 ère gamme » (et non de l’industrie) sur son territoire du Sud Est.
Largement cultivée dans le Sud-Est jusqu’en 1980, la carotte a effet vu ses surfaces diminuer dans les années 80 et 90 sur ce territoire, au profit notamment de la Bretagne, de la Normandie et de la région Aquitaine (2/3 des volumes produits) qui se sont emparées de cette production.
L’objectif d’Arterris est de construire une filière courte permettant aux consommateurs de manger local. Aujourd’hui, une douzaine de producteurs de carotte sont présents sur le territoire d’Arterris, et plus précisément : dans le bassin d’Arles, dans le Nord du Vaucluse ; sur le bassin compris aux environs de Perthuis et La Roques d’Anthéron ainsi que sur la Camargue.
« La carotte est une production particulière car c’est un produit frais tout l’année. Il faut donc gérer l'organisation des récoltes de sorte à avoir des entrées régulières chaque mois et maintenir un niveau constant d’approvisionnement » précise Joël Bernard, responsable du développement de la culture de la carotte chez Arterris. La culture de la carotte possède la particularité d’avoir un cycle de récolte qui se déploie sur 10 mois (semis entre février et juillet et récolte s’échelonnant de la mi-juin à début avril).
Cette culture présente un intérêt pour les agriculteurs, et notamment les céréaliers, car elle permet de garantir des revenus tout au long de l’année en complément de la récolte saisonnière des céréales.
