La campagne 2017-2018 signe le retour à la normale de la collecte pour l’union Novagrain avec 207 253 tonnes, après une récolte 2016 catastrophique. Cette campagne a aussi vu une baisse du chiffre d’affaires des intrants phytosanitaires de 10 % par rapport à l’année précédente, pour se fixer à 6,9 millions d’euros. Les herbicides représentant 45 % de ce chiffre d’affaires, notamment à cause d’une présence de plus en plus marquée des adventices résistantes à certains modes d’action. L’union de coopératives marque cependant des points pour ce qui est de la lutte alternative contre les insectes du colza, avec une augmentation de 43 % de son chiffre d’affaires généré par la variété ES Alicia, très précoce, destinée à lutter contre les méligèthes.
Jean-Paul Vinot, vice-président de Novagrain et président d’Efigrain-Sézanne, s’est évertué à rappeler que les deux coopératives et l’union ne coûtaient pas si chers que cela aux agriculteurs et qu’elles étaient performantes. Il prend l’exemple de la charte de commercialisation que l’union s’est fixée : maintenir un prix d’achat des denrées aux associés coopér
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