
« S’il n’est pas exceptionnel, le cru 2018 permet de revenir à des quantités et des qualités plus conventionnelles », annonce Alexandre Raguet, directeur général du groupe Lorca.
En Moselle où est implantée la coopérative Lorca, comme dans une bonne partie de la France, la moisson a débuté avec une quinzaine de jours d’avance. Conséquences, des rendements hétérogènes selon les secteurs, les types de sols ou encore les précédents, en blé comme en colza.
Blé : des résultats en demi-teinte
Avec une forte pluviométrie durant la période de floraison, la coopérative Lorca s’est inquiétée de rencontrer un éventuel problème de qualité, dû à des teneurs élevées en désoxynivalénol. À l’arrivée, seul un faible volume est concerné.
« Par contre, et c’est une mauvaise surprise, les PS notés à réception sont assez faibles, en moyenne 76,4 % », indique Jean-Charles Denis, directeur céréales du groupe. L’explication vient sans doute du fait que de nombreuses parcelles ont été fauchées immatures.
Les rendements, eux aussi, ne sont pas à la fête. Ils s’avèrent même insatisfaisants avec une moyenne
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