Écophyto : la distribution s’implique

Pour les groupes Dephy, un des enjeux est d’accentuer le transfert des pratiques au-delà des agriculteurs impliqués dans les réseaux. CP : O.Lévêque/Pixel6TM

Si les coopératives et négoces ne figurent pas en première ligne dans les groupes Dephy Ferme, ils prennent davantage leur part dans les groupes 30 000 du plan Écophyto II. L’enjeu est maintenant d’échanger sur les bonnes pratiques avec le maximum de producteurs.

Sur les 250 groupes Dephy Ferme, regroupant trois mille fermes volontaires depuis 2016, seuls vingt sont accompagnés par des coopératives et négoces.

Réduire l’usage des phyto

« Une proportion qui paraît en effet faible au regard du poids de la distribution dans le paysage agricole, comparativement aux 21 groupes conduits par des Civam, aux 25 groupes animés par des GAB et Interbio, ou aux 159 groupes des chambres d’agriculture », observe Virginie Brun, animatrice de la cellule nationale Dephy Écophyto. Cependant, certaines coopératives se sont fortement mobilisées sur le sujet et ont développé des filières pour valoriser et pour transformer les nouvelles productions intégrées dans leurs rotations afin de réduire l’usage de phyto. C’est le cas d’Océalia, avec le soja et la luzerne, ou de Qualisol, avec des légumes secs comme le pois chiche et la lentille, pour ne citer qu�

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