État des cultures : des craintes pour le colza

Selon Joël Lorgeoux, en céréales, des pluies sous peu pourraient faire augmenter les PMG et compenser le manque de grains. © A. Lambert/Pixel Image

Si la sécheresse du mois d’avril n’aura pas de graves incidences sur les cultures, les vagues de gel auront, quant à elles, un impact bien plus marqué. Dans l’Eure-et-Loir, la Scael se dit notamment inquiète pour les colzas.

 

Qu’on ne s’y trompe pas, les années « normales » ou « parfaites » ne sont pas encore de retour. La perspective d’une récolte abondante et de qualité est en suspens, tant les vagues de froid sont venues perturber les cultures, qui venaient à peine de se remettre de la sécheresse. Pour Joël Lorgeoux, directeur du département agronomique de la Scael, les pluies du 30 avril ont sauvé les meubles: « Le gros stress hydrique du mois d’avril a été pénalisant à la fois pour l’alimentation hydrique des plantes en général, qui a limité le tallage en céréales, mais aussi sur l’efficience de l’azote. Nous étions inquiets pour la suite mais il est tombé entre 50 et 60 mm selon les secteurs ».

Néanmoins, les périodes de gel sont venues perturber fortement les cultures : « Nous avons connu des matinées sur huit à dix jours d’intervalle avec des températures de -2°C à -5°C sous abris, détaille Jo

La suite est réservée aux abonnés

Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques

S'abonner

Cet article est réservé aux abonnés