
Avec la séparation de la vente et du conseil phytosanitaire, le métier de technico-commercial a évolué. Comment appréhendent-ils leur métier ? Quels sont les changements pour les agriculteurs ? Circuits Culture a interrogé quatre personnes : le directeur terrain de Dijon Céréales, un technicien qui a créé son entreprise pour se consacrer au conseil phytosanitaire, un conseiller de chez Euralis qui a choisi le conseil et un technico-commercial de chez Traitaphyt.
• Marc Grangeot, directeur terrain chez Dijon Céréales :
« Les coopératives devraient pouvoir revenir sur le conseil à la parcelle »
Marc Grangeot dirige une équipe de vingt-cinq techniciens terrain chez Dijon Céréales. Ses équipes suivent 2 000 agriculteurs, à 40 % des céréaliers purs, 15 % d’éleveurs et le reste en polyculture élevage.
« Le comportement et les habitudes ont dû changer. Avant, le technicien justifiait sa préconisation de solutions phytosanitaires par une observation. Aujourd’hui, le technicien doit apporter une information produit sans devoir la justifier. C’est paradoxal. Sur le papier ça paraît simple, mais c’est très différent sur le te
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