Camille Cahuzac, conseillère en relation culture dans le groupe coopératif Maïsadour, accompagne 70 à 80 agriculteurs depuis 2017.
« Cette année, le lancement de campagne était un peu particulier, car depuis un an et demi, les techniciens travaillent en groupe sur la transformation du pôle.
Pour ma part, je fais partie d’un groupe composé de cinq à dix personnes et nous travaillons sur la gestion du risque pour l’agriculteur sur le marché des engrais. L’objectif premier est de limiter le risque face à la volatilité de l’azote.
Certains de nos agriculteurs sont déjà bien avancés en matière de pratiques culturales, avec notamment la mise en place de couverts végétaux.
D’autres se sont lancés dans l’agriculture de précision, qui module les doses d’engrais à appliquer. Nous proposons d’ailleurs le service Be'Api pour cette pratique. Cette année, nous souhaitons embarquer encore plus d’agriculteurs vers ces pratiques culturales.
Ensuite, nous avons travaillé sur l'enjeu carbone, avec des bilans carbones simplifiés réalisés sur quelques exploitations et que nous comptons poursuivre en 2024. J’en ai d’ailleurs réalisé une dizaine auprès de mes adhérents. Cela enclenche des discussions plus approfondies avec les agriculteurs intéressés par la démarche.
Après avoir réalisé le bilan, ils souhaitent généralement mettre en place des leviers pour baisser leur empreinte carbone. Installer des couverts végétaux sur toutes les exploitations, mettre moins d’azote minéral et réfléchir à des alternatives… autant de thématiques qui constituent notre challenge pour l’année 2024.
Le lancement de campagne de Maïsadour était pour nous l’occasion de proposer à nos collègues un nouvel outil sur la fertilisation azotée qui répondra à ces deux enjeux. »
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