
Maïsadour se félicite du plan Adour, plan de biosécurité à l’échelle du territoire lancé en 2022, afin de lutter contre l’Influenza aviaire. Si 331 foyers d’infection avaient été signalés dans les zones concernées au 2 février 2022, seuls 20 ont été recensés à la même date en 2023, soit une baisse de plus de 95%. « Ces résultats positifs ne doivent cependant pas occulter l’impact financier que l’application de ce plan a impliqué, indique Maïsadour. Pour notre coopérative, ce sont 325 000 volailles et 255 000 palmipèdes qui n’ont pas été mis en production au cours de l’hiver, engendrant une perte de 2,5 millions d’euros. » Le groupe sollicite l’Etat pour cette perte financière pour l’hiver 2022-2023 : « Chaque crise aviaire coûte en moyenne 300 millions d’euros à l’Etat, or l’application du Plan Adour coûte 10,7 millions d’euros. »
Le groupe coopératif est favorable au développement d’une solution vaccinale préventive et sera attentif aux annonces prochaines des autorités sanitaires. Maïsadour souhaite réunir toutes les parties prenantes afin de réfléchir aux mesures de biosécurité nécessaires à reconduire pour l’hiver 2023-2024.