Investir dans un toasteur pour des protéines locales

Au centre, Christophe Pasquier, co-gérant du négoce Pasquier Vgt’al, accompagné de sa fille, et à gauche, François Gibon, directeur du Naca. Photo O.Lévêque/Pixel6TMAu centre, Christophe Pasquier, co-gérant du négoce Pasquier VGT’al, accompagné de sa fille, et à gauche, François Gibon, directeur du Naca. Photo O.Lévêque/Pixel6TM

En 2016, le négoce Pasquier VGT’al, basé à Secondigny (15 millions d’euros de chiffre d’affaires, 25 salariés) et détenu par Christophe et Fabienne Pasquier, a choisi d’investir dans un toasteur pour les graines de soja, de lupin ou de féverole. « La fabrication d’aliments pour les animaux d’élevage représente 70% de notre chiffre d’affaires, complété par de l’activité appro-collecte, explique le gérant, lors d’un point presse Vert l’Avenir, démarche de valorisation des bonnes pratiques agroenvironnementales du Naca, syndicat des négociants Centre-Atlantique. Pour remplacer les protéines issues des tourteaux de soja OGM d’Amérique utilisées dans l’alimentation animale, nous avons cherché depuis longtemps à accompagner une production plus locale de protéines. Nous avons ainsi soutenu le lupin, avec une grosse récolte en 2015 avec 1200 t, et, désormais, nous soutenons la culture de féverole et surtout de soja, avec de nombreux intérêts agronomiques dans les rotations. Mais les protéagineux sont mal valorisés en l’état en alimentation animale. D’où le choix d’investir dans le toastage, pour cuire les graines et les rendre pl

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