Le bio, une réponse aux handicaps naturels

La production bio d’Arterris part à 90 % chez AgriBio Union, le reste chez Biosud. Cette dernière collecte 80 % de riz. © Arterris

Arterris est dans la production bio afin de répondre aux attentes des agriculteurs et à une demande forte des consommateurs. Sa surface collectée en bio devrait atteindre 14 000  ha pour la récolte 2017. Avec les projets en conversion, elle progresserait de 3000  ha supplémentaires en 2018.

 

En région Occitanie, 7,6 % de la SAU est consacrée au bio, contre 2,9 % au niveau national. L’agriculture bio est assez culturelle dans le Sud-Ouest. « En bio, on ne travaille pas que par opportunité contrairement au marché mondial, mais dans une logique de filière avec des industriels consommateurs, indique Christian Reclus, directeur du métier grandes cultures chez Arterris. C’est une réponse apportée aux handicaps naturels de la zone. ». Le potentiel de rendement moyen régional en grandes cultures y est limité : 5 à 6 t/ha en blé tendre, 4 à 5 t/ha en blé dur, et 2 t/ha en tournesol. « De plus, la taille moyenne des exploitations ne nous permet pas d’être compétitifs sur le marché international des céréales conventionnelles, ajoute-t-il. Le bio a une sensibilité moins forte à la volatilité que les autres marchés et permet une

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