
Vendre moins d’engrais de synthèse et de produits phytosanitaires en accompagnant ses clients sur la pratique de la litière forestière fermentée. C’est une stratégie d’expérimentation assumée par le négociant Dupré-Lardeau, dans le sud de l’Indre. Objectif : former les agriculteurs à redynamiser leurs sols, pour stocker davantage de carbone et d’eau, au bénéfice des cultures.
La pratique manque clairement de résultats chiffrés pour le moment sur leur secteur, mais le négoce Dupré-Lardeau en est convaincu : dans le contexte de hausse des prix des intrants agricoles, et sur une zone intermédiaire où les rendements restent modestes (PNR de la Brenne), l’heure est à l’économie et aux solutions alternatives.
« Nous vendons de moins en moins de fertilisants et de produits phytosanitaires depuis quelques années, et voyons un intérêt de plus en plus fort pour les biosolutions, notamment autour de la vie du sol », reconnaît Didier Luneau, directeur des établissements Dupré-Lardeau, lors d’un point presse organisé par Vert l’Avenir du syndicat Naca (Négoce agricole Centre Atlantique).
L’entreprise familiale basée à Lothiers-Gare
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