« L’export, un marché difficile à abandonner »

Le port de Rouen est un débouché de proximité pour les OS de la région. © H. Sauvage/Pixel Image

En Normandie, il n’y a pas que des vaches rousses, blanches et noires, il y a aussi du blé, en grande quantité. Et en Normandie, il y a Rouen et son port, 1er port exportateur européen de céréales. Donc difficile pour les OS locaux d’imaginer de se passer de ce débouché au motif qu’il ne serait pas assez rémunérateur pour les agriculteurs.

 

«Faut-il continuer de se battre sur les marchés à l’export, devenus des marchés de masse mondialisés et trop peu rémunérateurs pour les producteurs ? » La question a de quoi faire rire les OS normands situés le long de la Seine à quelques encablures de Rouen, premier port européen exportateur de céréales. Mais la réponse n’est pas aussi simple que cela n’y parait.

La région normande représente 11 % de la production nationale de blé tendre. Ses niveaux de rendements sont parmi les meilleurs de France, derrière la région Hauts-de-France, donc les volumes produits sont conséquents. Par ailleurs, rappelons que la France exporte près de 50 % de sa production (Union européenne et pays tiers) donc « si l’on n’exporte pas 18 millions de tonnes, c’est le marché intérieur qui va crouler

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