
L’internationalisation des coopératives françaises n’est plus un sujet tabou si tant est qu’il le fut. Sur des marchés mondialisés, les opérations de croissance externes permettent-elles de sécuriser ou générer de la valeur ? Autrement dit, réussir là-bas permet-il de créer de la valeur ici ? Fort de son expérience en Europe, Axéréal témoigne.
Depuis quelques années, face à un marché domestique mature, de plus en plus de coopératives agro-alimentaires françaises et européennes ont des stratégies qui visent à prospecter de nouveaux débouchés dans des zones géographiques à plus forte croissance. Pour Thierry Renard, directeur de la communication chez Axéréal, il y a plusieurs enjeux majeurs, « on conforte les débouchés de nos adhérents, on crée de la valeur, on sécurise nos approvisionnements pour notre activité de négoce à l’international ».
Axéréal a démarré son internationalisation avec la filière malt, d’abord en Croatie dans les années 2000. Aujourd’hui Axéréal dispose de plusieurs sites en Europe d’une capacité totale de production d’1,1 million de tonnes de malt : Anvers, Gembloux en Belgique, Is
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