
Avec un printemps froid et humide, on s’attendait à une moisson tardive et l’état végétatif des cultures laissait présager de bons rendements jusque début juin. Finalement, la moisson 2023 surprend par sa précocité et son hétérogénéité et déçoit par ses rendements.
La moisson des orges d’hiver a commencé autour du 20 juin en Lorraine, « un record de précocité » selon Vincent Le Ber, responsable céréales chez Lorca. Pourtant, avec un printemps froid et humide, au 15 avril, on aurait plutôt parié sur une moisson tardive. Tardive, et avec de bons rendements, puisque l’état des cultures au printemps « paraissait exceptionnel, et ce jusque début juin », se rappelle David Meder, responsable céréales chez EMC2.
C’était sans compter les mois de mai et juin, chauds et secs, « nous n’avons plus eu d’eau pendant sept semaines, en pleine période de floraison et de remplissage des grains », explique Jean-Marie Guerber, président du GPB. Le vent, continu, jour comme nuit, aura également impacté les cultures. « Elles se sont desséchées très rapidement », indique David Meder. « Nous sommes le secteur de France qui a ét
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