Antoine Pissier, codirigeant de la SA Pissier :
Point au 27 août :
Par rapport à l’an dernier, où la moisson était quasiment finie au 20 juillet, cette année, c’est plutôt avec un mois de retard qu’elle s’achève. Il y a eu un gros rush entre le 20 juillet et le 5 août. Une année marquée par l’hétérogénéité, tant en qualité qu’en quantité. Nous sommes vraiment climato-dépendant, et 2021 a encore prouvé que c’est dame nature qui décide. La moisson semblait très bien, mais le mois de juin a mis à mal nos espoirs, que ce soit en matière de rendement, avec des problèmes de remplissage de grain et de maturation, ainsi que sur la qualité. Concernant les PS, le négoce a collecté de tout : du bien, du moyen et du mauvais. La difficulté va être pour alimenter des contrats qui ont été faits avant moisson. Cela peut être le cas en blé dur, en pois ou lentilles, par exemple. Pour ces deux dernières cultures, ce n’est vraiment pas bon, notamment dû à l’excès d’eau. En lentilles, nous avons dû en récolter trois fois moins que prévu.
Les orges d’hiver ne s’en sortent…
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