Si un point fait l’unanimité parmi les responsables de la distribution agricole, c’est bien celui qui anticipe une accélération de la concentration de la distribution induite par la crise de 2016.
Il est peu de dire que la campagne 2016 aura été cataclysmique pour l’agriculture française. Alors que les distributeurs organisaient leurs assemblées générales en fin d’année, l’ambiance était pour le moins morose, avec des bilans 2015-2016 relativement bons, mais une perspective 2016-2017 bien inquiétante. Certains ont même, sans doute pour le symbole, décidé de ne pas organiser les traditionnels temps forts – table ronde avec invités – avec les adhérents. Alors, l’exercice à venir sera-t-il le dernier pour certains ? Les rapprochements de structures vont-ils s’accélérer ?
Une atteinte à la résilience des plus fragiles
Pour Antoine Pissier, directeur de Pissier SA, cela ne fait aucun doute :
« Avec 30% de collecte en moins, certains auront certainement du mal à s’en remettre ».
Un point de vue partagé par Jean-Olivier Lhuissier, directeur des activités agricoles chez Vivescia :
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