
Quand les conditions favorables sont réunies, l'agriculteur doit être prêt à semer.
© DRLa réussite d’un maïs commence dès le choix de la variété. Les agriculteurs doivent choisir des variétés avec la bonne précocité. C’est-à-dire des variétés qui optimisent le capital de températures disponibles selon leur région.
Surveiller les conditions
« Si les conditions sont favorables à un semis précoce, il est possible d’implanter des variétés un peu plus tardives avec un plus fort potentiel de rendement ou les variétés couramment utilisées avec une floraison précoce qui esquiveront le pic de chaleur de juillet », indique Mickaël Bourcier, chef produit semences maïs chez Syngenta. Puis, vient l’étape du semis.
Quand les conditions favorables sont réunies, l’agriculteur doit être prêt à semer. Pour des semis précoces, il faut davantage intégrer la texture et le réchauffement du sol, et surveiller la météo des jours qui suivent ce semis.
Ensuite, la vigueur au départ est un critère agronomique pour tous les agriculteurs, éleveurs ou non. «C’est un atout génétique», évoque Martin Cazot, chef produit maïs chez LG Semences.
Protéger des ravageurs
Dans les zones froides, la période est courte entre le semis et la récolte. Et la germination du maïs commence dès 8°C. «Il faut donc éviter la perte de temps au démarrage», rappelle-t-il.
De plus, une variété qui démarre vite est moins exposée dans le sol à la pression des ravageurs, comme les taupins, particulièrement présents en Bretagne ou en Aquitaine. Quant au peuplement, il va influencer le désherbage et les attaques de ravageurs. Le nombre de pieds varie de 75.000/80.000 pieds par hectare dans le sud de la France à 100.000 pieds dans le Nord.