>>> Passer du privé à la coopération, quel bilan dix ans après ?
Laurent Martel : La différence significative entre le privé et la coopération, c’est le pas de temps. Nous vivons sur un pas de temps « japonais », c’est-à-dire que nous n’avons pas de pression par trimestre. Nos actionnaires agriculteurs ne nous demandent pas une rémunération.
Lorsque j’ai été embauché, Philippe Mangin m’a dit : ton objectif est de préparer l’agriculture de demain pour que je puisse transmettre ma ferme, que mes enfants soient fiers de leur métier… et tu ne perds pas d’argent !
Ce pas de temps donne plus d’autonomie pour travailler les dossiers, comme le carbone ou l’agriculture de précision.
>>> Pouvez-vous nous décrire votre périmètre de responsabilité ?
L. M. : Je suis responsable des activités agricoles du groupe InVivo, excepté le trading des céréales et les activités liées à Soufflet. Cela correspond à 4 catégories :
- Les semences et les pelliculants, en France et à l’international. Nous sommes notamment présents au Brésil avec le soja, en Italie, en Hongrie et nous sommes actionnaires de référence de RAGT.
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