Les métiers se féminisent rapidement chez Soufflet Vigne. Ainsi, en Bordelais et en Beaujolais, la majorité des commerciaux sont des femmes.
© Soufflet Vigne
>>> À l’aube d’une nouvelle campagne, plusieurs régions viticoles connaissent des difficultés économiques. Est-ce que cela se ressent sur votre activité ?
Thierry Berger : Depuis deux ans, dans un contexte économique perturbé (sortie de la Covid-19, guerre en Ukraine ayant entraîné inflation et pénuries), Soufflet Vigne a fortement progressé. Notre chiffre d’affaires est passé de 80 à 100 M€.
Cette progression est surtout liée aux produits pour la cave (bouteilles, matières sèches, produits œnologiques, matériel de cave), dont les ventes ont augmenté de 50 % en 2023 par rapport à 2022.
Nous avons réussi à prendre des parts de marché grâce à notre bonne organisation : notre présence dans différents vignobles nous amène à collaborer avec différents fournisseurs. Cela nous a aidés, par exemple, à fournir des bouteilles lorsqu’il y avait pénurie ou à bénéficier d’éléments comparatifs plus forts et tirer ainsi notre épingle du jeu.
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