Face à de nouveaux développements, dont la « descente en gamme » des consommateurs, Dominique Chargé, président de La Coopération agricole, a mis en avant lors de sa conférence de rentrée la nécessité de simplifier la vie des producteurs, au nom de la souveraineté alimentaire.
Les coopératives agricoles et de l'agro-alimentaire se sentiraient presque prises en otage. Réunies au sein de La Coopération agricole, elles ont beau représenter 70% de la production agricole et 40% de la production alimentaire françaises, elles sont aujourd'hui sous pression.
Volatilité des cours des matières premières agricoles, des engrais et de l'énergie, pression exercées par les importations, aléas climatiques en cascade et bras de fer commerciaux, notamment entre les États-Unis et la Chine, sont autant de difficultés auxquelles elles doivent faire face.
Variable d'ajustement
À cela s'en ajoute une autre du fait de l'inflation généralisée. Non seulement l'alimentation est devenue « la variable d'ajustement » dans le budget des ménages, comme l'a précisé Dominique Chargé, président de La Coopération agricole, mais en plus, 16 % d'entre eux sont aujour
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