
(De gauche à droite) François Maxence, Morgane et François-Pierre Cholat ont côtoyé l'entreprise depuis leurs plus jeunes années et souhaitent qu'elle perdure. Ils envisagent l’avenir de l’agriculture avec lucidité mais confiance.
© Maison CholatIls s’appellent tous François, sauf les filles. Signe que dans la maison Cholat, la tradition est vivace, mais flexible. Dans la famille Cholat, je demande donc la sixième génération : Morgane, François-Pierre et François Maxence.
Une sœur, un frère et un cousin, enfants des deux dirigeants actuels, François Claude et François Christian. Une jeune génération qui a côtoyé l’entreprise familiale depuis son plus jeune âge.
Un métier passionnant et très varié
Dernier arrivé officiellement en 2017, François Maxence, 29 ans, a « tout fait » durant les saisons : depuis le balayage des fosses de réception des silos jusqu’à la responsabilité d’un silo, la livraison de farine aux boulangers ou l’approvisionnement aux agriculteurs… La question de sa carrière dans l’entreprise ne s’est jamais réellement posée.
« Je sais démarrer le moulin si nécessaire », souligne le jeune homme qui n’a pas oublié de se former : une école de commerce à Lyon, dont deux semestres en Chine, où il voit passer des panamax tous les jours.
« Des chiffres colossaux » qui lui donnent « une vision plus globale du marché mondial » ma
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