Trois questions à Jérôme Calleau, président de la Cavac (territoire Vendée - Deux-Sèvres).
Les assemblées générales de fin d’année approchent. Quels sujets mettrez-vous à l’honneur ?
Nos assemblées générales de sections vont débuter le 11 novembre, ainsi que celles de nos six organisations de producteurs : bovins, ovins, volailles, porcs, lapins et légumes. Parmi les sujets traités, les évolutions de nos systèmes agricoles. Les réformes de la Pac vont en effet avoir des conséquences lourdes sur nos organisations d’exploitations. Notre AG de fin d’année traitera quant à elle du renouvellement de générations. Plusieurs écoles d’agriculture seront présentes. Si l’on compte 350 départs en retraite chaque année en Vendée, il n’y a que 150 installations !
Quelles pistes donnez-vous pour accompagner vos adhérents dans ces changements ?
Nous cherchons une meilleure valorisation de nos productions. La bio est une piste, avec des prix garantis sur cinq ans aux producteurs, afin de limiter la prise de risques. Plusieurs installations bio sont d’ailleurs prévues sur notre secteur. Avec notre Plan Avenir Elevage mis en route depuis plusieurs années, nous garantissons aux jeunes producteurs des marges pour les 6 à 10 premières années. La démarche Agriéthique va également se poursuivre dans les années à venir, pour renforcer la relation entre producteur-meunier-boulanger.
Début septembre, votre site de Saint-Michel-en-l’Herm (Vendée) a doublé sa capacité de stockage, avec 6 150 tonnes stockées désormais. D’autres agrandissements de sites sont-ils au programme ?
Nous poursuivons en effet notre politique d’agrandissement de notre capacité de stockage, avec + 15 000 à +20 000 tonnes stockées chaque année. Après les silos de Cerizay (Deux-Sèvres) et de La Boissière de Montaigu (Vendée), c’est le site d’Aizenay qui sera développé à l’horizon 2016 avec un nouveau séchoir.
