Jacques Logie analyse pour nous les derniers chiffres clés du groupe coopératif Arterris et revient sur la stratégie du pôle agroalimentaire, qui connaît depuis plusieurs années un fort développement.
Pouvez-vous nous dresser le bilan d’Arterris pour la campagne 2018-2019 ?
Au 30 juin 2019, notre groupe coopératif affichait un chiffre d’affaires d’un peu moins un milliard d’euros. Notre Ebitda est de 17,4 millions d’euros, en retrait de près de 7 millions d’euros, une baisse en grande partie imputable au pôle agricole. Cependant, notre capacité d’autofinancement reste relativement élevée, à 12,1 millions d’euros, et notre dette financière est seulement de 47 millions d’euros, un chiffre relativement faible pour un groupe de notre taille.
Le pôle agricole a, semble-t-il, été le plus affecté lors de la précédente campagne. Pouvez-vous nous le confirmer ?
En effet, les derniers chiffres présentés intègrent la récolte 2018 qui a été, pour notre bassin de production, catastrophique aussi bien en volume qu’en qualité. Il nous manquait environ 250 000 tonnes de collecte. Le pôle semences a, lui aussi, été affecté. Cette ma
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