
Symbole du ciel et des champs de céréales, le drapeau ukrainien incarne le statut du pays en tant que grenier de l'Europe. Une qualité que Kiev voudrait mettre encore plus à profit en intégrant l'Union européenne.
© Anna - stock.adobe.comSolidarité face à la guerre, stratégie d'ancrage européen par rapport à la Russie, sécurité alimentaire mondiale... Les arguments en faveur d'une intégration de l'Ukraine dans l'Union européenne ont fait leur chemin ces derniers mois.
Aux prises avec l'hostilité ouverte de la Russie depuis 2014 (avec l'annexion de la Crimée et la guerre du Donbass, puis l'invasion déclenchée par Moscou, le 24 février 2022), les autorités ukrainiennes avaient elles-mêmes fait une demande d'adhésion à l'UE et leur pays s'était vu accorder le statut de candidat en juin 2022.
Puis, à la mi-décembre 2023, le Conseil de l'Europe avait suivi les recommandations de la Commission et décidé d'ouvrir les négociations en vue d'une accession. Une position plus symbolique que pratique, cependant.
L'Ukraine doit en effet opérer de nombreuses réformes, en profondeur. Et le processus d'adhésion, régi par des guidelines et des principes, suivi de négociations par grands chapitres, est complexe.
Des conditions auxquelles ne répond pas l'Ukraine
De fait, si la Commission européenne a bien présenté au Conseil de l'Europe un projet de cadres de négociation en mars 2024, il est peu
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